Le préfet de l’Essonne rencontre des apprenties du site de Bondoufle

4 juin 2019

publié le 5 juin 2019

Le préfet de l’Essonne rencontre des apprenties du site de Bondoufle

La Préfecture s’intéresse depuis plusieurs années à la mixité des métiers. Elle porte un intérêt tout particulier à sensibiliser les jeunes filles à la filière industrielle dont les métiers sont peu connus et pourtant porteurs d’avenir professionnel. Elle concrétise des actions autour de cette thématique par l’opération « Féminisons l’industrie » à laquelle la FDME participe conjointement.

La Faculté des Métiers de l’Essonne, plus grand CFA d’Île-de-France, se positionne comme un acteur essentiel au développement de l’activité industrielle sur le territoire puisque nous formons tous les ans des centaines d’apprentis dans le domaine sur le site de Bondoufle. Cette présence se renforcera prochainement par l’ouverture sur ce même lieu de CampusFab, la plateforme de formation dédiée à l’industrie du futur.

logo préfecture de l'essonneAinsi le 4 juin prochain nous avons accueilli Jean-Benoît ALBERTINI, préfet de l’Essonne accompagné de sa délégation, notamment  Christine BOYARD, Déléguée Départementale aux droits des femmes, ainsi que le Maire de Bondoufle (M. HARTZ) et le directeur de la DIRRECTE  Essonne (M. COUPARD) pour débattre de la place des femmes dans les métiers du secteur industriel.

 

Au programme :

  • Visite des ateliers
  • Rencontre avec des apprenties en BAC pro. Usinage, Chaudronnerie Industrielle, Maintenance des Équipements Industriels et BTS Maintenance des Systèmes : Angélika, Camille, Fallon, Alysa et Marie
  • Échanges avec les apprenties, les maîtres d’apprentissage, les formateurs et des jeunes accompagnés par la Mission Locale de Corbeil-Essonnes venus s’informer sur les métiers de l’industrie

Témoignages :

Marie : « En apprentissage on a l’atout de l’expérience professionnelle quand on cherche du travail. Le secteur industriel n’est pas assez connu chez les jeunes, pas assez valorisé alors qu’il y a des opportunités de carrière. Contrairement à ce que l’on pense, on n’y reste pas ouvrier toute sa vie. »
Marie veut devenir dessinatrice industrielle et continuer en BTS ou DUT  :  » Je suis passée par la ML, un peu perdue, j’ai enchaîné les petits boulots que je n’aimais pas s’en me rendre compte de ce que je voulais faire. Aujourd’hui, j’ai trouvé ma voie et ça change tout ! »

Camille :  » En tant que fille dans un métier d’homme, on est parfois obligée de faire plus pour prouver que l’on peut »

Mme Boyard met en avant les atouts de l’apprentissage dans cette intégration à l’entreprise : « En venant ici récolter des témoignages en début d’année, j’ai rencontré toutes ces jeunes filles et j’ai bien senti une différence de relation et de considération entre les jeunes et les formateurs, ce n’est pas comme à l’école. »

M. Albertini conclu « Ici je ne suis que spectateur engagé, c’est à notre public devant nous de prendre la perche qui lui est tendue. Merci de votre accueil, merci aux jeunes et maîtres d’apprentissage d’être venus. »